Môm'Théâtre de Rombas (57)

Direction de 2008 à 2014 : six programmations de saison et un festival.

La petite histoire

Le Môm’théâtre est installé dans les murs de la maison de l’enfance, à Rombas, il fait partie de la trame d’une culture pour tous. Lancé en 1988 par Jean-Michel Schildeknecht, le Môm’théâtre programme des spectacles pour enfants. Celui qui est aujourd’hui directeur de l’enseignement à Thionville accompagne la structure, jusqu’à charrier 20 000 personnes sur son Festi’môm. Il y a cinq ans, Jean-Michel passe la main à Nicolas Turon, animateur d’ateliers théâtre et metteur en scène de la compagnie des Ô. C’est l’occasion, aussi, de revenir au fonctionnement originel de l’association, en accueillant une compagnie à résidence. À l’époque, c’était le théâtre Dest, installé depuis à Maizière-lès-Metz. Aujourd’hui, c’est la compagnie des Ô. « Nous créons un spectacle par an, que nous jouons dans les murs puis en tournée », explique le jeune directeur. Preuve s’il en faut que le Môm’théâtre est tout, sauf une coquille vide.

La philosophie

Certaines actions avec les gamins qui sont parfois invisibles de l’extérieur mais nettement plus intéressantes. » La classe du Môm’théâtre assiste par exemple aux quatre spectacles scolaires programmés sur l’année. Elle participe aussi à un atelier théâtre sur six mois et réalise le journal de son expérience. « Ainsi, ils sont à la fois acteurs et spectateurs. » En tant que programmateur, Nicolas Turon est plutôt du genre pirate que bisounours. « Oui il faut de la douceur, mais il faut aussi que ça bouscule. Il faut ressortir d’un spectacle avec une empreinte. Quand j’étais petit, je voyais les affiches du Môm’théâtre dans ma classe à Woippy. Je peux encore en chanter les chansons », explique le directeur. La saison 2012-2013 parle de « grandir » : « Se mesurer aux spectacles, au fur et à mesure. » L’idée s’incarne par le programme, développé sous forme de toise. « Ah, je veux aussi préciser que je ne travaille pas pour « les gens », mais pour les spectateurs, les familles, les Rombasiens. « Les gens », ça ne veut rien dire. » Une illustration de la philosophie : la présentation de la saison a été faite par 3 familles et un instituteur de Rombas, qui ont évoqué leur rapport au Môm’théâtre. « Il faut péter le 4e mur, cette énorme frontière opaque qui sépare le spectateur du spectacle. Je veux que ça déborde dans la salle, avec force et simplicité. »

La presse en parle !

La Semaine

Gestion des cookies

Ce site internet utilise des cookies destinés à son bon fonctionnement ainsi qu'à des fins statistiques.

Accepter Personnaliser

Haut de page