L'Inutile, la fête des 5 ans !

« Nous sommes partis de Neuville sur Ornain en juin 2020 et 5 ans plus tard, nous multiplions les éditions et atteignons déjà la 100^ème double-page de l’Inutile avec des incursions dans les 4 coins de la France mais aussi en Belgique, en Suisse et au Québec », exulte Nicolas Turon, l’homme aux mille casquettes.  A la fois auteur, dramaturge, comédien, animateur de rue, journaliste, maraudeur épistolaire, féru de relations humaines, … Nicolas Turon est également le contributeur et rédacteur en chef de l’Inutile, « cet exceptionnel journal qui raconte des nouvelles qui n’intéressent personne dans des lieux qui n’en ont pas besoin ».

Né pendant la pandémie pour réparer des liens sociaux distendus, l’Inutile a aussi roulé sa bosse dans plusieurs villages de la Copary. Et systématiquement, il a réussi à créer du lien, des interactions entre les habitants en laissant la parole aux nombreuses pépites et personnages truculents du territoire. Et Villers aux Vents confirme la règle. « Nous nous laissons balloter par le hasard des rencontres et nous servons d’éponge pour rendre compte des témoignages », insiste Nicolas, actuellement en résidence à Villers aux Vents. Dubitative sur la possibilité « d’écrire quelque chose sur son très petit village avec seulement 127 habitants », la maire, Sandy Savourox, s’est vite rendue à l’évidence, les 3 collaborateurs de l’Inutile sont doués. « J’ai été très surprise de les voir autant à l’aise. Ils connaissent tout de suite les prénoms des habitants et tous se tutoient facilement », confie la 1^ère magistrate.

En braquant leurs « projecteurs virtuels sur ce village perché de la Copary, Nicolas Turon, Karim Souini et Gildas Puget surnommé Chtou de la compagnie Qualité Street ont sillonné les rues et rencontré  des tas de personnalités. Et au final, ils peaufinent d’authentiques portraits et instantanés de la vie à Villers. Rompu à l’exercice, Karim a encore été ébloui par autant de belles rencontres et de surprises. 172 ème artiste corédacteur à l’Inutile, Chtou a adoré « cette expérience très authentique, simple mais terriblement conviviale et enrichissante ».

Et le mot de la fin pour Paulo de Oliveira, l’agent de développement culturel de la Copary qui le 1^er a flairé le fort potentiel culturel et relationnel de l’Inutile. « Evidemment, je remercie les élus de me faire confiance pour ces projets atypiques qui tissent de vrais liens », conclut Paulo.

Le retour de l’Inutile sur les terres de la Copary est prévu à Brabant le Roi à partir de début septembre.