Tch-Tch

Second travail solo d’ampleur autour de l’idée de « Roman vivant » après Le Roman de la Rue, Tch Tch est un travail tourné vers les transports en commun qui trouve sa source dans un voyage au Japon, durant lequel j’ai emprunté régulièrement la « Tchin Tchin », dernière ligne de tramway de Tokyo, pour y croquer des portraits de voyageurs.

« L’idée de TCH TCH est de bâtir un roman structuré comme une ligne de tramway, qui ferait poésie du quotidien, et dont le contenu serait fourni par le hasard de situations générées dans des transports en commun, de la France au Japon. Un chapitre = un arrêt, qui laissera le hasard monter ou descendre de notre transport narratif en commun.

Il y a dans l’idée de ce projet la nécessité de partager mes outils d’écriture avec des laborantins, des lycéens ou des anonymes qui deviendront les co-auteurs du hasard. J’aime l’idée farfelue d’aller marauder avec des élèves dans les transports français du Grand Est, de proposer des ateliers d’écriture directement à la société de transport d’une grande ville et de retourner au Japon pour emprunter à nouveau la TCH TCH ; de ces trois situations nous tirerons les motifs offerts par le hasard, la répétition et le quotidien qui viendront nourrir ma ligne de tramway romancée.
J’aime l’idée de faire travailler des lycéens sur les mouvements pendulaires, de les confronter à la répétition à l’heure de toutes les premières fois de l’adolescence.

J’aime l’idée de travailler une nouvelle fois aux antipodes, de l’autre côté de la terre : quand le dernier tram rentre au dépôt à Tokyo, le premier Mettis démarre à Metz. Les transports en commun sont une révolution, ils ne s’arrêtent jamais de tourner. »

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