Les dédicaces de NOV/DEC 2021

Retrouvez-moi près de chez vous en Moselle pour une petite signature !

Vendredi 19 novembre (17h-19h) : La Petite Librairie d’Ars, Ars-sur-Moselle (57)

Samedi 20 novembre (14h-18h) : Au Carré des Bulles, Metz (57)

Samedi 27 novembre (16h-19h) : Hisler Geric, Thionville (57)

Samedi 4 décembre (10h-17h) : Librairie Tome 5, Thionville (57)

Dimanche 5 décembre (10h-12h) : La Pensée Sauvage, Metz (57)

Dimanche 5 décembre (14h-17h) : À vos bières, Augny 😉

Samedi 11 décembre (10h-17h30) : Espace culturel Leclerc, Creutzwald (57)

Dimanche 12 décembre (14h-18h) : FNAC de Metz (57)

Samedi 18 décembre (14h-18h) : Librairie Hisler Even, Metz (57)

Mardi 21 décembre matin : Librairie L’Evasion, Bouzonville (57)

Mardi 21 décembre après-midi : Cultura, Terville (57)

Mercredi 22 décembre : Cultura, Waves (57)

 

Nicolas Turon, le créateur mosellan de bonnes idées, publie sept ouvrages pour Noël

Depuis qu’il a tiré le rideau sur son métier d’acteur et de metteur en scène, Nicolas Turon met sa plume au service des gens de « la vraie vie ». Non seulement il se régale, mais en plus il publie sept nouveaux ouvrages juste avant Noël !

Par Valérie SUSSET – Hier à 17:30 – Temps de lecture : 3 min

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« Je limite mes déplacements et mon impact sur l’environnement, j’écris sur mon environnement proche, je conçois mes livres dans mon département… « Le Confin des contes de Noël » est ainsi écrit à Dornot, mis en page à Serémange et imprimé à Tressange ! »  Photo ER /DR

Il n’est pas du genre à tourner en rond dans ce qui ne lui convient pas. À cultiver l’aigreur ou l’amertume. Quand les choses commencent à l’insupporter, il n’attend pas des autres qu’elles changent. Il se bouge lui-même. Et il fait. En l’occurrence aujourd’hui des « nouvelles policières bio ».

Lorsque Nicolas Turon a annoncé le 1er avril dernier sur son compte Facebook qu’il allait quitter la scène, ce n’était pas une blague. Il a donc quitté celle du théâtre en même temps que celle des réseaux sociaux. Le comédien, dramaturge et metteur en scène, en avait notamment marre d’entendre nombre d’intermittents du spectacle se lamenter malgré les aides reçues en période de confinement. « J’ai l’impression qu’il y a eu trop de gémissements alors qu’on a été très bien servis. » Pour lui, « c’était justement l’occasion de proposer quelque chose de plus fort qu’un magasin de jouets bien achalandé » ! Et puis de toute façon, « quand j’avais 20 ans, je m’étonnais de voir toujours les mêmes noms dans les programmations théâtrales, alors quand à 40 ans j’ai vu que c’était le mien, je me suis dit qu’il était temps de laisser la place… »

Un jour, juste avant le lever de rideau d’une représentation en milieu scolaire, il s’est senti « fondre de l’intérieur ». Le spectacle a été annulé, remboursé, et plus jamais depuis on n’a vu Nicolas Turon jouer un autre rôle que celui d’artiste auteur et de jeune papa. La compagnie des Ô , qu’il avait créée en 2007 pour professionnaliser avec ses complices du lycée Chopin, à Nancy, les actions artistiques menées depuis l’obtention de leur bac théâtre, est entre de bonnes mains. Les formidables spectacles écrits par Nicolas Turon que sont «  Fracasse  » ou «  Le Garage à papa  » sont toujours sur la route, « mais les copains ont pris le relais et je ne fais officiellement plus partie de la compagnie », précise l’artiste. Qui se régale désormais autant à organiser les fêtes de la Saint-Nicolas en présidant l’association « Dornot animation 2000 » dans son village mosellan de 200 habitants, qu’à pratiquer son métier de « feuilletoniste écrivain », en partageant son temps entre écriture et enquêtes de terrain. « Je vis ma meilleure vie ! »

Raconter les histoires des autres

Depuis la ligne de train Belfort-Bienne qui lui confie la direction artistique d’une action culturelle à mener dans le cadre d’une coopération entre la France et la Suisse, jusqu’à une commune de Mayenne, de Savoie, de Haute-Marne ou de Meurthe-et-Moselle qui lui commande un polar dans la lignée de sa collection « Meurtre & Moselle », en passant par l’écriture d’un thriller autour des 800 ans de la cathédrale de Toul… Nicolas Turon joue de la plume et de la joie à tour de bras ! Pas question de rencontrer des historiens pour celui qui se veut le porte-voix des vraies gens. « En ce moment je rencontre tous les jours ceux qui vont devenir les personnages de mon roman sur la cathédrale de Toul ! » Lui, ce qu’il aime, c’est raconter les histoires des autres. Piocher des motifs dans le réel pour créer des fictions. En décidant de « s’affranchir des grandes ambitions et de la pureté de la langue », en jubilant autant de voir ses livres en tête de gondole dans les supermarchés ou chez son boucher que chez un libraire, Nicolas Turon se sent bien à son nouvel endroit. « Je n’avais jamais osé ne faire qu’écrire… Je crois que le théâtre me plaisait pour pouvoir faire mon intéressant et me faire aimer », confie le trublion des arts vivants, qu’on a aussi vu se faire tatouer le corps au musée ou écrire le « Roman de la rue » en déplaçant ses meubles dans l’espace public, quand on ne l’entendait pas à la radio. « Finalement ce que je n’ai jamais arrêté de faire, c’est inventer des bonnes idées ! »

La presse en parle !

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